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JO Paris 2024 : d’Olympie à Nouméa

Symbole d’unité, de paix, d’amitié ou encore d’inclusivité, la flamme olympique naît en 1928 aux Pays-Bas lors des premiers JO d’Été. Quatre-vingt seize années plus tard, le flambeau continue de sillonner terres et mers, et cette année, c’est Paris qu’il illuminera afin d’y célébrer la cérémonie d’ouverture. D’Olympie à Nouméa, découvrez l’épopée de la flamme olympique des Jo de Paris 2024. Cela promet d’être long.

JO Paris 2024 : d’Olympie à Nouméa - Le blog du hérisson

Un symbole de pureté

Près d’un siècle plus tard, la tradition antique de la flamme olympique continue de perdurer. Il y a plus de 90 ans, la fameuse torche était considérée comme un symbole de pureté. Elle s’embrasait à l’aide des rayons du soleil devant le sanctuaire d’Olympie où se déroulaient autrefois les JO antiques. Malgré la multitude de JO modernes qui ont suivi, ce n’est qu’en 1928, à Amsterdam, que la tradition antique revient à la vie lors des JO de la IXe olympiade de l’ère moderne. Cette année, le rituel sacré que forment l’embrasement et le relais de la flamme sera respecté et les Dieux seront honorés devant ce même sanctuaire comme ce fut jadis le cas. Le 16 avril 2024 prochain, la flamme brillera de mille feux au sein du sanctuaire grec et partira du Péloponnèse avant de traverser la Méditerranée à bord du Belem, un trois-mâts barque français. La flamme débutera alors son relais des océans en Outre-mer et sera accueillie en Guyane, à la Réunion, à Tahiti, dans les îles de Guadeloupe, en Nouvelle-Calédonie, puis en Martinique. C’est l’occasion de mettre des lieux et des paysages ultra-marins sous les projecteurs. Après une virée en Outre-mer, cap sur la Côte d’Azur. La flamme traversera graduellement la France métropolitaine avec pour destination finale Paris, là où la tradition du relais de la flamme prendra fin pour laisser place aux compétitions olympiques.

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La flamme olympique passera en Nouvelle-Calédonie le 11 juin prochain

C’est ce qu’a affirmé Gérald Darmanin sur les réseaux sociaux, alors que la flamme olympique n’était pas censée embraser le « Caillou » cette année. En effet, pour accueillir et transporter l’objet iconique des jeux, le coût se compte en centaines de milliers d’euros. Pourtant, c’est bien par Nouméa que la flamme passera le 11 juin prochain. Ce détour représente l’accomplissement d’un projet porté par Nicolas Metzdorf, député de Nouvelle-Calédonie. Un passage significatif qui s’inscrira tout autant dans l’histoire des JO que dans l’histoire de Nouméa. Ce relais est une victoire pour l’île et ses sportifs alors mis en lumière. Parmi eux, le calédonien de 28 ans Nicolas Goyard, double champion mondial de windfoil. Cette année, ce dernier participera à ses premiers JO et représentera la Nouvelle-Calédonie en espérant ramener un titre olympique, de quoi rendre son île plus que fière.

400 villes françaises embrasées

Du 8 mai au 6 juillet 2024, la flamme olympique naviguera en France métropolitaine et illuminera 400 villes françaises. De Marseille à Paris, elle passera par une multitude de « villes étape » et ira à la rencontre de lieux et monuments de renommée tels que les fameuses grottes de Lascaux ou encore le somptueux Château de Versailles. Le relais de la flamme n’est pas un simple voyage. Il est un symbole d’unité internationale et nationale qui, cette année particulièrement, éclairera les épisodes marquants de l’histoire de la France et de ses territoires ultra-marins. Il s’agit d’un moment sacré, défini et réfléchi. En France, des milliers de relayeurs auront la chance de transmettre la flamme de ville en ville dans le but de célébrer les jeux imminents et de mettre en valeur leurs villes respectives. On attend avec impatience de célébrer les moments phares du relais de la flamme et de voir Paris et ses alentours en fête.

Pensé à l’avance, le parcours du relais de la flamme semble avoir été minutieusement programmé de façon à ce que le flambeau rejoigne Paris en temps et en heure. Mais doit-on s’inquiéter de l’organisation qui régit les JO ? Français et touristes venus des quatre coins du monde sont sur les charbons ardents. Transports, sécurité ou encore équipements sportifs laissent place à de multiples inquiétudes et questionnements. D’Olympie à Nouméa et jusqu’à Paris, c’est 11.000 porteurs qui sont prêts à relayer la fameuse flamme, mais serons-nous prêts à temps pour célébrer les JO 2024 ? Rendez-vous le 26 juillet prochain pour le découvrir.

Sherilyn Soekatma

12 réflexions sur “JO Paris 2024 : d’Olympie à Nouméa

  • Pihahuna Christine

    Bon travail de recherches qui tient compte des réalités de notre époque dans un style simple mais rigoureux et organisé !Donc mission accomplie jeune rédactrice ! Continue ainsi avec cet esprit d’écoute et de curiosité qui te caractérise !Bravo !

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  • Tiaré Niumele

    Une éloquence tout en étant compréhensible pour tous. Voilà le talent d’une rédactrice, continue sur cette voie Sherilyn! Première article et je suis déjà impatiente de lire les prochains!!! <3

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  • floriane Pihahuna

    Bravo pour cet article très complet digne d’un reporter! Tous mes encouragements pour tes futurs articles, c’est un plaisir de te lire!

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