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Désencombrer sa maison : guide pratique

Minimalisme, zéro déchet, sobriété volontaire, décroissance : une terminologie qui a le vent en poupe depuis quelques décennies. L’aversion grandissante pour le matérialisme et la surconsommation se reflète de plus en plus dans nos modes de vie, au grand dam de nos sociétés occidentales capitalistes. Certains ont déjà passé le cap, d’autres sont en phase de transition. Mais tous sont influencés au départ par un dénominateur commun, que l’on pourrait qualifier de déclic quasi unanime : la prise de conscience d’une surabondance matérielle dans nos foyers, impliquant de surcroît une aliénation mentale dommageable. Le changement devient alors indispensable, et l’amorce se concrétise par la même résolution : désencombrer sa maison ! Mais cette action première, que l’on pourrait croire au premier abord rudimentaire, s’avère en réalité plutôt complexe, tant au niveau de l’organisation concrète que de la sollicitation émotionnelle qui en découle. C’est pourquoi nous avons élaboré ce petit guide pratique pour désencombrer sa maison le plus efficacement et le plus sereinement possible.

Désencombrer sa maison : guide pratique - Le blog du hérisson

Pourquoi désencombrer sa maison ?

• Pour perdre moins de temps au quotidien

Vous vivez dans un 30 m2 et vous ne comprenez pas pourquoi vous passez tant de temps à faire le ménage ? Observez autour de vous et analysez d’un œil neuf l’aspect général de la pièce : paraît-elle saturée d’objets en tout genre ? La décoration n’est-elle pas un peu surchargée ? Si vous admettez que c’est le cas, alors vous venez d’identifier la véritable cause de votre problème ! Félicitations, vous avez franchi le premier obstacle majeur que représente la prise de conscience de votre pleine et entière responsabilité ; désormais, la voie du changement s’offre à votre unique bon vouloir. Pensez au temps que vous perdez à épousseter un à un vos bibelots, vider une fois par semaine les étagères de votre bibliothèque pour les dépoussiérer. Tous les objets qui envahissent constamment votre table, ou recouvrent éhontément votre jolie console en bois – faute de place dévolue dans vos placards – sont-ils vraiment aussi utiles au quotidien que asservissants lors de vos longues heures de ménage ? En choisissant de désencombrer et transformer l’espace de vie de votre maison en un intérieur dégagé, aéré, épuré, vous vous affranchirez du caractère chronophage de vos tâches ménagères.

Pensez à présent à votre dressing… Je vous sens déjà hésiter à poursuivre la lecture de cet article, tant la question des vêtements est, pour beaucoup d’entre nous, délicate à aborder dans un contexte de désencombrement ! En effet, il s’agit souvent des possessions dont on a le plus de mal à se séparer. Souvenirs nostalgiques, retours de mode potentiels, tout est prétexte à l’accumulation de tenues que nous ne mettons plus depuis bien longtemps. Résultat ? De précieuses minutes perdues chaque matin, le regard figé sur une panoplie de vêtements, mélangés là sans cohérence : portés régulièrement, peu portés, plus portés du tout, etc. « Un joyeux bazar », diraient certains idéalistes… Or la réalité se veut plus pragmatique : dans un dressing organisé et désencombré, un seul regard suffit pour choisir une tenue complète pour la journée !

De la même manière, ne vous arrive-t-il pas régulièrement de perdre du temps à chercher un objet quelconque parmi la masse de vos affaires ? Si la réponse est oui, c’est qu’il est temps de passer à l’action et de désencombrer sa maison. Certes, cela vous demandera beaucoup de temps sur le moment, mais vous en gagnerez par la suite énormément au quotidien.

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• Pour (re)trouver la paix intérieure

Saviez-vous que le fait de désencombrer sa maison revient également à libérer son esprit ? En effet, aucun processus de développement personnel ne saurait assurément être mené à bien sans en passer par un désencombrement matériel. Rappelez-vous cette fameuse phrase citée par Tyler Durden dans Fight Club : « les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C’est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. » Eh oui, ce n’est pas un scoop que d’affirmer que le bonheur ne dépend aucunement de nos possessions ; il est même largement entravé par celles-ci… Avez-vous remarqué par exemple à quel point la sensation de plaisir induite par l’achat d’un nouvel objet est éphémère ? Non seulement elle s’atténue bien vite, mais en plus elle est rapidement remplacée par un sentiment de frustration. Frustration de constater justement que cet état passager de bien-être n’a pas duré longtemps, frustration du manque illusoire d’un autre objet promu et présenté comme meilleur par une publicité invasive. L’état de bonheur véritable réside dans la simplicité, le partage, l’humilité, mais certainement pas dans l’opulence ! Les personnes qui ont beaucoup de possessions passent un temps fou à les entretenir, quand celles qui en ont peu demeurent libres et créatives. Par ailleurs, les premières vivent dans un état de stress permanent à la simple idée de perdre leurs richesses, quand les secondes sont insensibles à toute peur d’ordre matériel.

D’autre part, il est empiriquement prouvé que notre environnement agit directement sur notre bien-être et nos facultés de concentration. N’est-il pas plus agréable et prolifique par exemple de travailler dans un espace ordonné et débarrassé de tout objet non essentiel à l’activité en cours ? Dans le même ordre d’idées, avez-vous déjà essayé de vous adonner au yoga ou à la méditation dans une pièce à forte pollution visuelle ? Puis de renouveler l’expérience dans un espace zen et dénué de tout superflu ? La deuxième option est en effet la seule valable pour accéder à une détente et un lâcher-prise optimaux.

Pour aller plus loin encore dans votre quête d’un habitat dépouillé et apaisant, je vous invite à consulter ici les règles basiques du feng shui. Ranger et faire du tri sont le principe même d’une meilleure circulation des énergies dans votre maison ! Alors, pourquoi s’en priver ?

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• Pour s’orienter vers une consommation plus responsable

Lorsque vous aurez enfin passé le cap du grand désencombrement de votre intérieur et que vous saurez en apprécier le résultat, vous observerez un changement naturel dans votre rapport à la consommation. En effet, les achats compulsifs et superflus seront définitivement bannis de votre quotidien, tant votre nouveau mode de vie minimaliste vous apportera épanouissement et satisfaction. Privilégier l’essentiel, réfléchir à la destination de vos objets, penser l’impact écologique et économique de vos achats, ne plus vous laisser berner par des publicités incitatives : tout un programme pour une véritable émancipation consumériste ! Outre les bénéfices moraux et psychologiques, c’est votre épargne qui vous en sera reconnaissante !

Comment désencombrer sa maison ?

• Les recommandations préliminaires

Désirer profondément le changement

Pour que vos efforts ne soient pas vains, il faut impérativement que vous visualisiez les avantages du processus en amont, et que vous agissiez dans l’unique dessein de vous libérer physiquement et émotionnellement du fatras qui vous entoure. Ne le faites pas si vous n’y voyez aucun intérêt personnel. S’il s’agit seulement pour vous d’imiter votre voisin, ou de satisfaire à la volonté d’un tiers, ce sera indéniablement une entreprise laborieuse vouée à l’échec. Si vous vous complaisez dans votre style de vie actuel, et que l’accumulation matérielle ne nuit pas le moins du monde à votre bien-être et n’induit pas chez vous une charge mentale néfaste, alors il n’y a aucune raison que vous vous lanciez dans cette opération accaparante. Chacun demeure libre de vivre comme il l’entend, et rien ni personne ne doit interférer dans ses choix personnels. Par ailleurs, seule la motivation véritable mène à la réussite, et ce dans quelque entreprise que ce soit.

Attendre le bon moment

Il est également impératif d’attendre le moment opportun pour passer à l’action. Désencombrer sa maison requiert un temps disponible suffisamment important. Nous sommes au mois de juillet et vous travaillez dans la restauration ? Ce n’est clairement pas le moment idéal pour vous lancer ! L’annualisation de votre temps de travail vous permet d’être beaucoup plus disponible en automne ? C’est parfait, repoussez votre projet de désencombrement à ce moment-là.

Si vous agissez sur un coup de tête dans une période où vous êtes accaparé par d’autres obligations ou préoccupations, votre programme de rangement aura moins de chances d’aboutir, ou alors il se réalisera certes, mais au prix d’une frustration et d’un épuisement conséquents. Oeuvrer dans la précipitation n’est jamais bénéfique, bien au contraire…

Se fixer des objectifs réalisables

Il est très important de ne pas placer la barre trop haut dès le début. Les objectifs à atteindre et le délai imparti doivent être réalisables. L’enjeu principal est de tenir dans la durée sans s’épuiser ou risquer de se décourager devant l’ampleur de la tâche. Ne prévoyez pas de débarrasser votre maison de 100 m2 — ni même votre studio de 30 m2 d’ailleurs ! — en un week-end. Vous n’y parviendrez pas, et cela résonnera certainement en vous comme un échec cuisant. Observez, analysez, réfléchissez à une méthodologie efficace, priorisez, établissez un planning raisonnable des tâches à entreprendre.

• Les conseils pratiques

Choisir sa méthode et s’y tenir

Certains sites spécialisés préconisent d’opérer pièce par pièce, en commençant par la moins encombrée. Effectuer des allers-retours incessants entre le placard de votre chambre et le buffet de votre salon peut en effet s’avérer contre-productif. En adoptant cette organisation, votre parcours sera ponctué de satisfactions toujours plus grandes devant les tâches accomplies, et cela boostera votre motivation et votre détermination pour mener à bien votre projet.

La méthode KonMari, développée par la talentueuse Marie Kondo, conseille plutôt de procéder par catégorie d’items, que l’on rassemble en un tas dans la pièce la plus grande. Ainsi, la prise de conscience de l’accumulation d’objets d’une même catégorie et de leur dispersion aux quatre coins de la maison sera facilitée.

Peu importe la méthode que vous choisirez de suivre, l’important est de vous y tenir jusqu’au bout.

La méthode KonMari - Le blog du hérisson

S’équiper avec le matériel adéquat

Pour trier vos affaires efficacement, vous devrez vous équiper de plusieurs caisses, cartons, ou sacs-poubelle. À chaque contenant correspondra une affectation spécifique :

  • le premier recevra par exemple l’ensemble de vos objets à vendre ;
  • le deuxième rassemblera vos objets à donner ;
  • le troisième sera dédié aux objets à réparer ou recycler ;
  • le quatrième sera destiné aux objets à jeter ;
  • le cinquième (facultatif) collectera tous les objets au sujet desquels vous êtes indécis (à remplir avec modération !).

Si plusieurs personnes de votre foyer participent au tri, il est bien sûr fortement recommandé de nommer précisément vos contenants — en les étiquetant par exemple —, afin d’éviter toute confusion malencontreuse.

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Faire preuve de pragmatisme

Chaque objet présent dans votre maison doit subir un examen approfondi de votre part (état, fonctionnalité…), afin de déterminer avec précision sa raison d’être — ou de ne pas être ! — au sein de votre habitat. Ainsi, vous serez plus à même d’évaluer objectivement vos raisons d’avoir, ou de ne pas avoir, cet objet !

Afin de parvenir à libérer de la place dans votre intérieur, vous devrez donc absolument invoquer votre esprit utilitariste, et vous poser des questions essentielles face à chacun de vos objets.

Cet objet est-il en bon état ?

Un objet en bon état est un objet complet (sans pièce manquante) et non altéré, qui jouit donc d’un potentiel d’usage intact. Mais attention, il ne faut pas confondre son utilisabilité et son utilisation réelle. C’est là que réside la principale difficulté d’arbitrage face à un objet quelconque… À vous de trancher, en répertoriant par exemple les avantages et les inconvénients que vous auriez à le conserver. N’est-il pas finalement plus encombrant qu’il n’est utile ? Son entretien n’est-il pas beaucoup trop chronophage au regard de son utilisation limitée ? Au-delà de son caractère utilitaire, demandez-vous également s’il vous est vraiment nécessaire au quotidien, et s’il ne serait pas bien plus profitable à quelqu’un d’autre.

Si malgré tout vous hésitez encore sur son sort, vous pouvez le déposer dans la troisième caisse, dédiée aux objets au sujet desquels vous êtes indécis. Attention cependant à ne pas abuser de ce « joker » ! La quantité d’objets entrant dans cette catégorie doit impérativement rester limitée, sans quoi vous ne parviendrez jamais à désencombrer votre maison en profondeur. Vous pourrez ensuite stocker cette caisse dans votre cave ou dans votre garage par exemple, mais gardez bien à l’esprit que vous devrez rapidement prendre une décision quant à son contenu.

Cet objet est-il abîmé ou périmé ?

Dans ce cas-là, il est évidemment beaucoup plus facile de trancher ! La SEULE raison valable de conserver un objet hors d’usage est la volonté de le réparer ou de le recycler. Prenez garde tout de même à bien évaluer la faisabilité de ce projet, et surtout votre détermination à vous y atteler rapidement. En effet, combien d’objets gardez-vous déjà dans vos tiroirs depuis des années dans le vague dessein de leur donner un jour une seconde vie ? Honnêtement, de combien d’entre eux vous êtes-vous réellement occupés durant tout ce temps ? Soyez réalistes et sensés… Vous ne prendrez le temps de réparer QUE les objets qui ont une réelle utilité pour vous au quotidien, et de recycler ceux qui vous seraient vraiment utiles sous une autre forme. Les autres ne feront qu’envahir vos étagères quelques années de plus.

En ce qui concerne les produits périmés, vous les trouverez essentiellement dans votre cuisine et dans votre salle de bains. Ceux-là, vous n’avez évidemment aucune raison de les conserver. Cette importante mise au rebut de produits non consommés sera sans doute une expérience traumatisante, mais elle aura l’avantage de vous mettre face à vos responsabilités. Ainsi, vous prendrez véritablement conscience du fait que l’accumulation crée le gaspillage…

Est-ce que j’utilise cet objet régulièrement ?

Connaissez-vous la loi de Pareto (aussi appelée règle des 80/20) ? Appliquée à notre garde-robe, celle-ci stipule que les tenues que nous portons 80 % du temps ne représentent que 20 % de l’ensemble de nos vêtements. Effarant, n’est-ce pas ? Je vous conseille de méditer longuement sur ce principe, afin de procéder à un tri efficace dans vos placards.

Lorsque vous serez pris d’hésitation face à un quelconque vêtement ou accessoire, demandez-vous si vous l’avez porté au moins une fois dans l’année écoulée. Si la réponse est oui, vous pouvez le considérer comme plus ou moins utile et le conserver. Si la réponse est non, il est peu probable que vous le portiez à nouveau ; vendez-le ou faites-en don à une association.

La loi de Pareto ou la règle du 80/20 - Le blog du hérisson

Est-ce que cet objet occupe beaucoup de place inutilement ?

Votre grand-mère vous a fait don de son service d’assiettes en porcelaine, composé de quarante-cinq pièces : quinze assiettes plates, quinze assiettes creuses, quinze assiettes à dessert… L’étagère de votre placard plie sous le poids du service et ne peut contenir vos huit bols et onze mugs, que vous avez par défaut entreposés sur la desserte, à la merci de la poussière et des projections de graisse. La taille de votre appartement ne vous permet d’accueillir que cinq personnes pour partager un repas. Cherchez l’erreur ! Et faites en sorte de ne plus la reproduire !

Est-ce que je garde cet objet par obligation ?

Ne vous est-il jamais arrivé de conserver pendant des années un cadeau que vous n’avez JAMAIS utilisé, porté, ou même exposé en décoration ? Vous le détestez, il prend énormément de place, mais vous le gardez par culpabilité : « C’est un cadeau offert par ma mère, je ne peux pas le vendre ou le donner ». Bien sûr que si, vous le pouvez ! Et il est même fortement recommandé de le faire. Un cadeau ne doit pas représenter une entrave, sans quoi l’acte d’offrir n’aurait plus aucun sens. Votre mère n’aimerait pas savoir que vous manquez cruellement de place, mais que vous n’osez pas vous débarrasser d’un cadeau encombrant qu’elle vous a offert il y a dix ans ! Par ailleurs, cet objet — certainement neuf et emballé — doit avoir de la valeur, et il pourrait faire le bonheur de quelqu’un d’autre. La société de consommation nous pousse à penser que nous pouvons choisir de faire usage ou non d’un produit fabriqué, quand l’éthique consisterait plutôt à ne produire que ce que nous consommons…

D’autre part, il y a une seconde catégorie d’objets dont nous n’arrivons pas à nous séparer par culpabilité : ceux qui nous ont coûté les yeux de la tête, mais que nous n’avons pas « rentabilisés » par une utilisation régulière. Est-ce vraiment une bonne raison de les conserver ? Ne peut-on pas tout simplement admettre que l’on a commis une erreur — tout simplement humaine par nature — en décidant de les acheter ? La faute est commise de toute façon, le seul moyen de s’en déresponsabiliser étant désormais de transférer la propriété de cet objet à un utilisateur régulier, qui le choiera davantage !

Est-ce que cet objet me procure du plaisir ?

Les émotions sont également un critère important à prendre en compte. Si vous ressentez beaucoup de plaisir à la vue d’un objet décoratif par exemple, vous devez le garder. Le but du désencombrement n’est pas de se débarrasser de tout, mais de se défaire de ce qui ne nous apporte rien. C’est seulement ainsi que l’on peut prétendre vivre en totale harmonie avec notre environnement, et ce qui le compose.

Est-ce que je possède cet objet en plusieurs exemplaires ?

Vous vivez seul et possédez trois paires de ciseaux, disposées en des lieux divers de votre appartement ? Je serais prête à parier que vous n’en utilisiez qu’une seule et que vous ne connaissiez même pas l’existence des autres avant de procéder au tri de toutes vos « boîtes à bazar » ? Dans ce cas bien sûr, il serait plus que judicieux de vous débarrasser de ces deux intruses, et d’offrir leur place à des objets uniques et plus utiles.

Poursuivre la démarche jusqu’au bout

L’erreur souvent commise consiste à entreposer les caisses de tri pleines au garage ou à la cave, en se disant que le travail est fini, et qu’on ira à la déchetterie et au Secours populaire une autre fois. En agissant de la sorte, vous ruinez l’essence même de votre démarche, puisque vous transférez seulement vos objets d’une pièce à l’autre. L’objectif initial étant de se libérer de ses possessions envahissantes pour créer de la place disponible dans son habitat — et dans sa tête —, il serait absurde d’anéantir tous vos efforts en remplaçant une zone de stockage par une autre. Une fois les cartons pleins, ne vous arrêtez pas en si bon chemin : prenez en photo les objets à vendre pour publier des annonces dans la foulée — ou officialisez l’organisation d’un vide-maison directement à votre domicile —, déplacez-vous dans une association pour y apporter les objets à donner, faites le trajet jusqu’à la déchetterie pour vous débarrasser des objets à jeter. En plus d’éprouver l’agréable sensation du travail accompli, vous ne serez pas tenté de récupérer vos affaires petit à petit à la cave ! C’est une solution définitive pour désencombrer sa maison.

Comment ne plus avoir à désencombrer sa maison trop souvent ?

• Adopter de nouvelles habitudes de rangement

Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place  (Samuel Smiles, Frugalité)

Une place pour chaque chose

C’est tout simplement le b.a.-ba d’une organisation et d’un rangement efficaces. Le principe est d’attribuer une place définie — et cohérente bien sûr — à chacun de vos objets. Ainsi, vous ne perdrez plus de temps à chercher constamment vos affaires. De plus, vous ne souffrirez plus de la pollution visuelle occasionnée par des objets qui traînent, puisque ceux-ci auront dorénavant une place qui leur est réservée dans vos placards, vos tiroirs, ou sur les étagères de votre bibliothèque. Vous n’aurez plus aucune excuse ! La petite astuce complémentaire consiste à se munir de boîtes et paniers, afin d’augmenter le rangement disponible si nécessaire.

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Chaque chose à sa place

Dès que vous avez fini d’utiliser un objet, rangez-le. Sensibilisez également les membres de votre famille, afin que chacun fasse de même. S’ils sont réticents, expliquez-leur qu’un intérieur bien ordonné a pour conséquence directe un esprit mieux structuré. Fini le trousseau de clés jeté à la hâte sur le meuble de l’entrée — installez un panier à cet effet par exemple —, le courrier et les prospectus qui s’amoncellent sur la table basse du salon… Prenez l’habitude de tout ranger à sa place au fur et à mesure. Cela vous évitera de devoir consacrer une demi-journée complète chaque week-end à remettre de l’ordre dans votre maison. Adieu la charge mentale, place au bien-être et à la zen attitude !

• Suivre la voie du minimalisme

Le minimalisme consiste à « vivre mieux avec moins ». C’est un art de vivre importé du Japon et inspiré du bouddhisme zen. En effet, de nombreuses similitudes existent entre les préceptes de ces deux philosophies, notamment le non-attachement aux biens matériels et le renoncement aux désirs superflus. Autrement dit, toutes deux prônent ce que l’on appelle la simplicité volontaire. Apprenez à aimer véritablement ce que vous possédez déjà, et détournez-vous des besoins illusoires créés de toutes pièces par la société de consommation ! Pour commencer votre transition vers un mode de vie minimaliste, appliquez — et faites appliquer — dans votre foyer le principe suivant : un objet qui rentre = un objet qui sort. Votre consommation deviendra ainsi plus responsable, et l’accumulation matérielle sera tout bonnement impossible.

Suivre la voie du minimalisme - Le blog du hérisson

Vous l’aurez compris, désencombrer sa maison n’est pas seulement un engagement physique, c’est aussi et surtout un acte militant et un cheminement spirituel. Réduire notre empreinte environnementale et préserver notre nature profonde ne seraient-ils pas, en effet, la panacée pour un monde plus soutenable ? Qu’en pensez-vous ? Vous sentez-vous prêts, dorénavant, à franchir le cap et à vous lancer corps et âme dans cette démarche, certes accaparante ponctuellement, mais ô combien libératrice à tous les égards ?

Sandra Tablout

Désencombrer sa maison : guide pratique

2 réflexions sur “Désencombrer sa maison : guide pratique

  • Par négligence ou par paresse, on peut laisser les objets inutiles s’accumuler. Par exemple, le syndrome de Diogène fait que la personne atteinte ne fait pas du tout le nettoyage de son lieu de vie.

    Répondre
    • Merci pour ton commentaire. Effectivement, plusieurs causes peuvent être liées à la négligence du nettoyage de son lieu de vie.
      Christophe

      Répondre

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