Pourquoi choisir l’éducation positive ?
L’éducation de nos enfants est une vraie priorité. Il est donc primordial de leur enseigner les bonnes manières et la discipline sans avoir recours à la violence ou aux punitions, qui sont de réels fléaux pour le bon développement de l’enfant. Mais pourquoi choisir l’éducation positive ? On vous explique tout.
Éducation positive, mode d’emploi
Il est devenu courant de voir des images fortes ou à caractère violent, ce qui a un impact sur le comportement des jeunes enfants. Pour y remédier, des spécialistes et des professionnels de la petite enfance ont développé un nouveau mode d’éducation, afin de lutter contre toute forme d’agressivité.
Comment bien pratiquer l’éducation bienveillante ?
L’éducation positive a vu le jour au début des années 2000, avec pour seul mot d’ordre : la bienveillance, pour un apprentissage sans violence, ni cri. Une éducation ayant pour but de mettre des mots sur ses maux en laissant l’enfant librement s’exprimer et extérioriser ses sentiments.
La communication non-violente est selon les spécialistes une méthode qui a fait ses preuves. Elle permet en effet d’élever son enfant sans source de stress, tout en ayant de la bienveillance à son égard.
► Quel impact a l’éducation positive sur le cerveau de l’enfant ?
Certains rapports s’appuyant sur des études faites par des professionnels de la petite enfance, ont révélé que la neuroscience et l’éducation bienveillante étaient intimement liées. En d’autres termes, cela signifie que le développement du cerveau de l’enfant joue un rôle primordial et a un impact considérable sur ses émotions.
Mais comment l’expliquer ? En résumé, l’éducation positive qui se veut bienveillante va façonner le cerveau de l’enfant, qui n’est pas encore mature à ce stade. Le fait de faire preuve d’empathie à son égard et de lui laisser la liberté d’exprimer ses émotions, va permettre à l’enfant de développer l’aspect cérébral cognitif et l’aspect émotionnel.
L’éducation positive, bonne ou mauvaise ?
Oui, mais attention, dans les règles de l’art. Cette pratique reste encore conceptuelle, même si l’éducation positive a déjà été adoptée par le corps enseignant et par de nombreux parents.
Basée sur les principes de respect mutuel et du droit à la parole, l’éducation bienveillante est parfois perçue comme une forme de laxisme.
Il faut réussir à trouver un équilibre parfait en fixant certaines limites au jeune enfant, tout en lui laissant la liberté de s’exprimer.
Cet environnement lui permettra de grandir sereinement et de mieux appréhender ses interactions avec le monde qui l’entoure. Cela facilitera son apprentissage ainsi que son développement pour vivre en harmonie avec lui-même.
► Comment trouver l’équilibre entre éducation positive et éducation traditionnelle ?
Il faut savoir que l’enfant est une éponge qui absorbe toutes les émotions que lui inflige son environnement. Il est en réalité le reflet de ses propres parents. Tout passe par la communication, d’où l’intérêt de mettre rapidement en place la méthode de la communication non-violente. Ce schéma va donner à l’adulte l’occasion de reprendre sa place d’adulte et laisser l’enfant garder sa place d’enfant. Des spécialistes qui sont les pionniers en la matière, ont choisi d’en faire une philosophie de vie. Parmi eux, nous citerons le Dr Catherine Guegen experte en communication non-violente.
Il est important de souligner que l’on ne peut pas tout changer d’un coup de baguette magique. L’éducation positive est un parcours de longue haleine. L’enfant va passer par différentes phases et différentes étapes, à nous d’être là pour le guider et lui tendre la main.
Dans ce schéma, nous sommes sur un échange gagnant-gagnant. Voilà pourquoi choisir l’éducation positive peut s’avérer être une bonne alternative. Finalement, tout le monde s’y retrouve.
Dourra Gherbi
