Science

Tara Polar Station : un observatoire polaire

Les dérèglements climatiques sont au cœur des préoccupations depuis maintenant quelques années. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous inquiéter pour l’avenir de la Terre, et par la même occasion, celui de nos enfants. Dans ce contexte, la fondation Tara Océan prépare une mission sans précédent. Tara Polar Station : un observatoire polaire partira naviguer au sein de l’océan Arctique. Ce projet débutera en 2025 et se déroulera sur plus de 20 ans. Qu’est ce que la fondation Tara Océan ? Quel est son rôle ? Comment peut-elle aider à mieux comprendre ces problèmes environnementaux ?

Tara Polar Station : un observatoire polaire - Le blog du hérisson

Tara Océan : une fondation au service de l’océan

Fondation reconnue d’utilité publique, Tara Océan est créée en 2003 par Agnès Troublé.  Depuis, ce sont plusieurs dizaines de scientifiques de diverses nationalités qui ont rejoint le navire pour partir à l’exploration des mers du monde entier. Leur objectif principal : étudier les écosystèmes et comprendre l’impact de la pollution planétaire sur ces milieux. 72 % du globe terrestre est recouvert d’eau. Ce sont les océans qui produisent la moitié de l’oxygène sur Terre. Ils représentent donc un enjeu central des questions environnementales.

À travers leurs différentes missions, ces chercheurs ont ainsi permis d’enrichir les connaissances dans ce domaine. La diffusion de leurs aventures contribue quant à elle à l’éducation et la sensibilisation du grand public.

Tara Polar Station : une expédition d’envergure au cœur du Pôle Nord

L’Arctique se trouve en avant-première du réchauffement climatique. C’est dans cette zone que la température monte le plus vite. C’est donc cette partie de la planète que la fondation Tara Océan a choisie pour étudier au plus près ces dérèglements.

Une vingtaine de scientifiques pluridisciplinaires partiront dériver dans les mers glacées. Leur laboratoire sera conçu pour supporter des températures extrêmes allant jusqu’à – 52 °C. Entièrement décarbonée, l’énergie sera produite grâce à l’utilisation de panneaux solaires, d’éoliennes et de carburants biosourcés.

Leurs recherches porteront sur plusieurs axes. Elles permettront notamment de mieux comprendre la biodiversité de cette région si difficile d’accès. Ainsi que l’impact du changement climatique dans cette zone glacière et par extension sur l’ensemble de la planète.

L’apport de ces nouvelles connaissances scientifiques constituera un précieux levier pour mieux appréhender les années à venir. À partir de ces données, le GIEC sera en mesure d’ajuster les prédictions météorologiques de ces prochaines décennies. Les pouvoirs publics pourront ainsi élaborer une stratégie d’actions adaptée au contexte qui se joue.

Amandine Granger

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *