Les 3 bienfaits du minimalisme
Le minimalisme n’est pas une simple mode, c’est un mode de vie simple. Découvrons ensemble les 3 bienfaits du minimalisme.
Less is more. Avez-vous déjà entendu cet adage ? C’est Ludwig Mies van der Rohe, architecte de renom, qui énonça un jour cette pensée. La soustraction irait de pair avec la justesse. Le minimalisme faciliterait notre vie, et nous permettrait d’accéder à une sorte d’authenticité, de vérité simple.
Plus concrètement, quels bienfaits découlent du minimalisme ? En voici 3 incontestables.
1. Plus de sérénité
Adopter un mode de vie minimaliste, c’est commencer par faire du tri. Naturellement, trier permet de désencombrer son intérieur. Mais pas seulement ! Notre esprit devient plus léger et clairvoyant. En effet, accumuler des choses matérielles ne renforce pas réellement le sentiment de sécurité. L’effet est souvent l’inverse. Nous pouvons nous sentir submergés par les tâches qui incombent à l’entretien de nos objets. Poussières accumulées, assurances et garanties, pannes inévitables, appels au SAV…tous ces tracas sont décuplés lorsque nous possédons beaucoup. Cerise sur le gâteau, le désordre vient souvent s’ajouter à ces embarras matériels.
À ce propos, la célèbre consultante en organisation Marie Kondo déclare dans son livre La magie du Rangement :
La vie ne commence que lorsqu’on a remis de l’ordre chez soi.
Sans que l’on s’en rende vraiment compte, ranger permet de gagner en qualité de vie. Un intérieur épuré et ordonné réduit le stress, permet de mieux se détendre. En effet, le désordre est souvent source de contrariété, voire de conflits familiaux. Chacun a besoin d’espace pour se sentir bien. Or, quand cet espace est empiété, on a tendance à devenir plus irritable.
Ainsi, le minimalisme nous incite à faire de l’espace dans notre environnement. Il en résulte naturellement plus de sérénité.
2. Plus de temps
Posséder trop entraîne une augmentation des tracas, mais aussi une réduction de notre temps ! La solution ? Comme évoqué précédemment… ranger et trier. Un gain de temps considérable peut être acquis simplement de cette façon.
Les effets immédiats ? Une efficacité décuplée dans vos tâches ménagères. Si vous avez peu de choses, vous passerez forcément moins de temps à dépoussiérer d’innombrables objets, à plier et replier du linge que vous ne mettez pas, à organiser les placards de cuisine envahis de mugs… C’est mathématique ! Avoir moins de choses, c’est gagner plus de temps.
Le minimalisme, c’est aussi porter un regard neuf sur notre planning. En effet, en cumulant mille et une activités, on peut avoir l’impression de s’éparpiller sans avoir de vrais objectifs. Par contre, en se focalisant uniquement sur l’essentiel, nous gagnerons du temps et, en bonus, plus d’énergie.
L’aspect social rentre également en ligne de compte dans le minimalisme. En effet, faire du tri s’applique aussi au cercle amical. Certes, de prime abord, cela peut paraître assez abrupt. Toutefois, se centrer sur les gens que l’on aime sincèrement n’a pas de prix. Évitons donc de consacrer notre temps et notre énergie à des relations superficielles, voire toxiques.
Bien sûr, le but du minimalisme n’est pas de culpabiliser ou de tout faire parfaitement. Mais appliquer cette philosophie nous permet de mieux ajuster nos priorités. Cette remise en question nous donne l’occasion de définir ce qui compte vraiment pour nous. Et de faire des choix plus pertinents et incarnés.
3. Plus de confiance en soi
Cela peut paraître surprenant…mais oui ! Devenir minimaliste nous permet de nous confronter à ce que nous voulons réellement. Faire du tri dans tous les aspects de notre vie, plus ou moins importants, nous amène forcément à nous analyser.
Quels sont nos besoins réels ? Nos véritables envies ? Ce dont on veut définitivement se débarrasser ?
Cette remise en question peut dévoiler des modes de fonctionnement à changer ou atténuer. En effet, accumuler beaucoup de choses sans en avoir réellement besoin peut révéler une certaine peur du manque, ou l’habitude d’effectuer des achats compulsifs quand on est contrarié. Avoir un emploi du temps rempli à craquer pourrait trahir l’envie de fuir une situation, une mauvaise écoute de soi, voire l’angoisse de se confronter à la solitude.
Évidemment, le minimalisme ne remplace en rien une thérapie adaptée à nos problématiques psychologiques. L’objectif n’est pas non plus de nous forcer constamment à sortir de notre zone de confort. Cependant, ce mode de pensée peut nous aider à mieux aiguiller nos choix de vie. Le minimalisme peut nous amener à être plus authentique, plus vrai, plus efficace dans nos prises de décisions. Comme le mentionne justement la fée du logis Marie Kondo :
Arriver à définir ce qui compte vraiment pour soi est un exercice éprouvant mais gratifiant. Pas la peine d’acheter de nouvelles choses pour se sentir exister.
Pour prendre un exemple plus léger, si l’on applique le minimalisme à notre garde-robe, on sera amené à définir notre style de manière plus affirmée, en accord avec notre personnalité et notre mode de vie. C’est le principe de la capsule wardrobe, qui met l’accent sur le fait d’acquérir des pièces de qualité et qui nous correspondent totalement.
Privilégier la qualité à la quantité dans tous les aspects de notre vie nous amène à faire des choix plus pertinents et à avoir des goûts plus précis. Toute cette remise en question nous aide en partie à mieux nous affirmer, et contribue donc à une plus grande confiance en soi.
Ainsi, le désencombrement inhérent au minimalisme permet d’acquérir plus de sérénité, plus de temps, plus de confiance en soi.
Plus qu’une incitation à ranger ou acheter moins, le minimalisme est un état d’esprit, une philosophie du contentement. À ce propos, le Stoïcien Marc Aurèle nous prodigua un jour ce conseil indémodable : « Souvenez-vous que près peu est nécessaire pour mener une vie heureuse ».
Quitterie Goyhenetche