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Au secours, ma femme est devenue végan !

Imaginez que votre chère et tendre décide de changer son régime alimentaire pour devenir végan. J’entends déjà les cris désespérés des amateurs de grillades estivales qui crient « au secours, ma femme est devenue végan ! ». Rassurez-vous, ce n’est qu’une expérience de pensée. Enfin, pour vous… Car cette situation est bien réelle pour moi. Embarquez dans l’aventure du véganisme par alliance.

Ma femme est devenue végan - Le blog du hérisson

Comprendre les nouvelles règles du véganisme

Quand ma femme m’a annoncé sa nouvelle résolution, j’ai d’abord voulu en savoir plus sur ce régime particulier. Parce qu’il va de soi qu’en tant que partenaire idéal, j’ai tout de suite accepté de la suivre dans son projet.

Il s’avère que j’étais un peu perdu entre les végétariens, les végétaliens et les végans. Quelles étaient leurs différences ? Après quelques recherches, voici donc ce que j’ai compris :

  • Un végétarien ne mange pas de viande, mais peut consommer du lait ou des œufs.
  • Un végétalien ne mange aucun produit d’origine animale.
  • Un végan va plus loin en appliquant la règle précédente à l’ensemble de sa consommation quotidienne (pas de cuir, de fourrure, de laine…).

C’est donc un nouveau mode de vie qui se présentait à moi. Au-delà de la nourriture, j’allais devoir faire attention à la totalité de mes achats. Heureusement, mon dressing se composait essentiellement de polyester sous toutes ses formes. La bataille allait surtout se décider dans l’assiette.

Faire face à l’interdiction de tout produit d’origine animale

La règle semble simple a priori : aucun produit d’origine animale. J’ai rapidement tiré un trait sur le bœuf, le poulet et le jambon. De toute façon, mon boucher préféré avait pris sa retraite et la viande industrielle ne m’attirait pas des masses.

La difficulté repose sur les aliments auxquels on pense moins. Si l’on supprime le lait, il n’est plus possible de confectionner du fromage ou de la crème fraîche. Je devais donc dire adieu aux tartines beurrées du petit-déjeuner et à la petite tranche de comté après le repas. Tous les ingrédients de mon plat préféré se voyaient soudain marqués d’une croix rouge : mes tagliatelles à la carbonara se transformaient en une simple assiette de pâtes sans lardons, sans sauce ni parmesan.

J’avoue que les premiers temps ont été difficiles. Des images de saucisson ou de fondue savoyarde me polluaient l’esprit à toute heure de la journée (et de la nuit). J’ai économisé la dernière barquette de beurre du réfrigérateur pour la garder le plus longtemps possible.

Je devais réagir. Après le déni, l’acceptation, comme pour le deuil. Je devais enterrer mon envie carnassière et adopter de nouvelles habitudes.

Découvrir de nouvelles saveurs grâce au régime végan

Mon premier réflexe fut d’acheter de la fausse viande dans les rayons du supermarché. Les spécialistes appellent ces produits des simili-carnés. Faux steaks, fausses saucisses, faux fromage. On trouve de tout ! Les industriels ont senti la bonne affaire. Mais j’ai rarement retrouvé une texture et un goût à la hauteur de mes espérances. Ou alors, le prix était lui aussi très élevé…

La solution était plus compliquée, mais ô combien réjouissante : nous devions cuisiner ! C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à apprécier le véganisme. J’ai découvert de nouveaux aliments parfois très simples et des saveurs inédites. Par exemple, avant je n’aurais jamais mangé de lentilles ou de haricots blancs. Maintenant, je me régale avec ces ingrédients préparés avec une sauce onctueuse et épicée.

Mais les protéines alors, me direz-vous. De nombreuses alternatives végétales existent pour assouvir nos besoins journaliers :

  • soja ;
  • seitan ;
  • oléagineux ;
  • légumineuses ;
  • etc.

Nos placards sont remplis de nouveaux aliments. Nos recettes ont évolué et mes papilles s’y sont habituées. Ma femme doit tout de même me faire ingurgiter de temps en temps un petit comprimé de vitamine B12 qui n’est présente principalement que dans la viande ou le poisson. Mais pour le reste, je me sens comme un coq en pâte.
Ah mince, je ne suis pas sûr que cette conclusion soit bien végan. Chérie ?
Et vous, comment réagiriez-vous dans cette situation ? Expliquez-nous en commentaires.

Aurélien Barbier

Au secours, ma femme est devenue végan !

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